mercredi 8 juillet 2015

Project Almanac


Le fond : 6
La forme : 6
Le fun : 7


Ce film est sorti en début d'année dans le plus sombre anonymat, j'avais gardé un oeil dessus car j'aime bien les films qui traitent des voyages dans le temps (quand c'est bien fait évidement car dans Terminator Genisys c'était mauvais) et j'aime aussi le fait qu'il n'y ai que des acteurs et un réalisateur inconnus.


Quatre adolescents inventent un un drone piloté par les mains et gagnent une bourse, seulement David est accepté au MIT et doit encore réunir 40.000 dollars pour y aller. Ils découvrent à ce moment la ce qu'il reste d'une machine à remonter dans le temps, fabriquée par le père de David et de Christina. Ils vont alors explorer les méandres du temps, déclenchant des événements qui vont bouleverser leur présent, mais aussi leur futur...

Côté scénario c'est relativement basique mais ça se tient, on va dans le passé et on change les événements, du coup notre présent s'en trouve totalement chamboulé. Qui n'a pas un jour rêvé d'éviter la mort d'un être cher ou de changer le résultat d'un concours ou autre, sur le coup on parait heureux mais à la longue ça deviendra un poids (le jeu vidéo épisodique fabuleux Life is Strange (des Français Dontnod) l'adapte superbement dans le troisième épisode). Néanmoins la dernière demi heure est vraiment bonne avec un petit twist de derrière les fagots comme je les aime, oui je sais dejà que certains l'auront vu venir depuis le début mais j'ai été surpris personnellement.


Côté casting je n'ai pas reconnu de visages, mais les cinq acteurs jouent plutôt bien dans l'ensemble. Le rôle de David est tenu par Johny Weston, sa soeur Christina est jouée par Virginia Gardner, ses deux amis par Allen Evangelista et Sam Lerner et enfin leur nouvelle amie qui se joint au groupe est interprétée par Sofia Black d'Elia. On les sens concernés sans véritablement effectuer des prouesses non plus.

La réalisation de Dean Israelite est plutôt bonne, on sent néanmoins l'influence de son producteur Michael Bay, car parfois ça part dans tous les sens. Comme je le disais plus haut la dernière demi heure est vraiment bonne et tout s’accélère. Le montage est aussi dynamique et contribue fortement à tenir le rythme.


Le bon point du film réside dans les effets numériques, plutôt bien maîtrisés avec les effets de la distorsion du temps et notamment le fameux "vortex". A aucun moment je me suis ennuyé mais finalement arrivé à la toute fin je le suis dit que le film aurai pu être vraiment meilleur si Dean Israelite avait osé plus d'effets dans sa réalisation et si le scénario avait été un petit peu plus étoffé. Au final ma note "fun" est un point plus élevée que les deux autres puisque j'ai quand même bien apprécié

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