jeudi 28 avril 2016

Demolition


Il y a parfois un film que je ne connais pas plus que ça mais son affiche me révèle le nom d'un acteur que j'adore donc je fonce. C'est exactement le cas ici, n'ayant entendu vraiment parler de ce film qu'au mois de février. Mais Jake Gyllenhaal quoi !!!





Bon le pitch de départ de ce film ne m'a pas plus emballé que ça je dois dire, et même après avoir vu la bande annonce je me suis dit que c'était un petit film indé qui ne soulèvera pas des montagnes, mais il est hors de question que je rate un film avec Jake dedans, car c'est un de mes acteurs favori du moment, et de sa génération.

Davis est un brillant homme d'affaire, mais sombre le jour ou sa femme meut tragiquement dans un accident de voiture (attention scène choc dans le film). Une fois rendu à l'hospital il veut prendre a grignoter dans un distributeur automatique, mais celui ci s'enraye. Il décide donc de correspondre avec la société fabricante et ses courriers attirent l'attention de Karen, la chef de la relation client. Et à travers de ces correspondances et surtout après la rencontre entre les deux personnes, Davis entrevoit le bout du tunnel.


Donc Jake Gyllenhaal joue évidement le rôle de Davis. Cet acteur est juste une perle, je l'adore. Il a un charisme assez énorme en plus d'être beau gosse. Il a été connu grâce à une perle indé : Donnie Darko (2001). Puis présent dans l'excellent thriller Zodiac. Mais c'est depuis cinq ans qu'il multiplie les films et surtout les rôles parfaits : Source Code, Prisoners, Enemy, Nightcall, Everest et Southpaw. Et c'est simple je les recommande tous (surtout Prisoners, Everest et Southpaw). Ici il joue encore de manière excellente, si bien que j'ai eu cette impression que ce n'était pas qu'un rôle qu'il jouait. On le sent tantôt content, tantôt énervé et parfois avec le sourire de faux semblants. Karen est jouée par Naomi Watts, toujours aussi belle a presque 50 ans. Elle aussi on la voit pas mal ces dernières années (Birdman, la saga Divergente). Mais ses meilleurs rôles sont derrière elle : Mulholland Drive, King Kong, Eastern Promises. Je l'ai toujours trouvé a fleur de peau, très mystérieuse et du coup ce rôle lui colle à la peau. Elle a envie d'aider Davis mais pas au péril de sa vie actuelle avec son fils en pleine crise d'ado. Et justement ce jeune enfant est joué par Judah Lewis, je ne le connaissais pas avant et bien il joue juste. Il défie l'autorité de sa mère mais voit en Davis un ami et peut être même un père.


Le metteur en scène c'est Jean Marc Vallée. Je vais me faire lyncher par mes amis cinéphiles mais c'est le premier film que je vois de lui, sachant qu'il a réalisé Wild et surtout Dallas Buyers Club, qui ont rencontré de bons succès mais qui ne me tentent absolument pas du tout. Sa direction est correcte, mais de grandes performances ni de plans qui m'ont marqué mais pas de fautes non plus cela dit.

Artistiquement le film est plutôt moyen, certaines images sont belles, d'autres manquent de couleur et de contraste et la musique ne m'a pas vraiment marqué (j'y suis pourtant assez sensible, mais là rien).

Donc au final un film plutôt moyen. Le sujet traité l'a souvent été mais la j'avoue m'être un peu ennuyé, il ne se passe pas grand chose d’intéressant, un film très psychologique. Heureusement le casting est "aux petits oignons" (dédicace à mon nouveau patron qui nous sort cette phrase tout le temps) avec un énorme Jake Gyllenhaal et une très douce Naomi Watts et le jeune ado très convainquant. 

Mes notes :

Le casting : 8

Le scénario : 5

La mise en scène : 6

Le côté artistique : 4

Ma note finale : 5



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