Renaissances (Selfless)

Le fond : 7
La forme : 6
Le fun : 7

Loin d'être un gros blockbuster de l'été je pensais même qu'il ne serai pas diffusé dans mon ciné, mais finalement je me suis retrouvé quasi seul dans la petite salle pour voir ce film dont le titre Français est encore une traduction ridicule du titre original. Le scénario m'a fortement intéressé et puis j'aime bien Ryan Reynolds.

Quand on regarde la fiche on y voit deux bons acteurs et un réalisateur atypique dont ce n'est que son 5ème film en 15 ans. Du coup ma curiosité a été piquée au vif. Le pitch est très simple : un magnat de l'immobilier qui a fait fortune se meure et utilise une technologie pour transporter son esprit dans le corps d'un jeune homme. Sauf qu'évidement cela ne va pas se dérouler sans heurts et son hôte va tenter de reprendre du service.

Ryan Reynolds joue donc le rôle de Marc (esprit) et donc du corps de Damian. Cette année c'est déjà le troisième film dans lequel il joue (Captives et The Voices) et à part son gros bide Green Lantern c'est un acteur que j'aime bien qui est capable de tout jouer, mention spéciale au film Buried où il joue un homme enfermé dans un cercueil, tout le film se déroule en huit clos et m'avais mis une grosse claque. Prochainement il va jouer Deadpool dont le trailer bien badass enflamme la toile depuis quelques jours. En plus d'être "beau gosse" il dégage un certain charisme. Ici il joue bien ce rôle assez ambigu. Le rôle de Damian est joué par Sir Ben Kingsley qu'on ne présente plus, il joue aussi bien dans de gros blockbusters que dans des petits films qui ne sortent qu'en vidéo. On ne le voit physiquement que au début du film mais sa présence est forte tout de même. Son acolyte de toujours (Martin) est joué par Victor Graber (Énormément de séries dont Alias), je ne peux pas en dire trop sur son rôle sans spoiler le film. Le rôle féminin est joué par Natalie Martinez que je n'avais encore jamais vu au ciné, mais ici elle est éclipsée par les hommes et son rôle n'est pas assez fort. Et enfin dans tout film qui se respecte il y a un méchant (Albright) qui est ici joué par l'excellent Matthew Goode (Imitation Game, Watchmen) qui a vraiment la tronche de l'emploi.

Le film commence en présentant les principaux personnages soit Damien et Martin, leur histoire et surtout la mort qui approche pour le premier. Il découvre un laboratoire secret (dirigé par Albright) qui va pouvoir lui permettre de ne pas totalement mourir puisque qu'il va pouvoir transférer son esprit dans le corps d'un jeune homme qui est déjà mort. Ensuite bye bye Ben Kingsley et bonjour Ryan Reynolds, qui au départ a l'esprit de Damian, mais petit à petit l'esprit de son hôte (Mark) refait surface et la commence vraiment la poursuite, il veut absolument renouer avec sa vie d'avant, sa femme et leur fille. Du coup les sbires d'Albright veulent l’appréhender vivant pour le ramener au labo mais il ne va pas se laisser faire, se faisant aider par Martin. Evidemment hors de question de vous parler de la fin du film mais je n'ai pas été très surpris et pourtant ça m'a plus cette manière de tout terminer.

La réalisation a été confiée à l'Indien Tarsem Singh. Comme je le disais en préambule il n'a réalisé que quatre films avant : The Cell, The Fall, Les immortels et Blanche Neige (celui avec Julia Roberts). Que des films à l'univers graphique bien différent et qui n'appartient qu'à lui. Ici il s'essaie à la réalisation "classique" et c'est plutôt pas mal, mais franchement un autre réalisateur aurai pu en faire de même, je n'ai pas trop compris son choix de dire oui à une telle production. Il y a cependant une scène de poursuite en voiture qui vaut le détour.

Le reste du film est dispensable, les dialogues et la musique ne sont pas fameux. Au final un film que j'ai apprécié, le rythme étant vraiment très bon et quelques scènes vraiment efficaces, avec des bons acteurs et un scénario plutôt simple mais qui sort des sentiers battus.